C’est une cuisine de frontière, pauvre et liée avant tout à la montagne, mais pleine de surprises. Pour découvrir à nouveau la valeur culinaire du Trentin, il est conseillé de s’asseoir dans les meilleures trattorias. Où vous mangez bien et buvez mieux
Si nous le voyons du côté gastronomique, il est évident que le Trentin ne se compare pas au Haut-Adige voisin. Le rouge Michelin précise que la province de Bolzano compte vingt clubs étoilés (avec le top du trois étoiles St. Hubertus de Norbert Niederkofler et 3 deux étoiles) tandis que celle de Trente s’arrête à neuf simples, même si les derniers ont été conquis par deux excellents chefs tels que Peter Brunel (dans le restaurant du même nom à Arco) et Alfio Ghezzi (al Senso, le restaurant à l’intérieur du MART à Rovereto). Pour mémoire, on se souvient des sept autres : El Molin à Cavalese ; Dolomieu, Stube Hermitage et Il Gallo Cedrone à Madonna di Campiglio ; Malga Panna à Moena ; Locanda Margon à Trente; ‘L Chimp à Vigo di Fassa. Mais revenons au concept de départ : si le match se joue sur des tavernes et une cuisine traditionnelle, le Trentin ne part pas battu, bien au contraire.
Excellences régionales
Que trente est une cuisine de frontière, influencée par les régions voisines et composée de spécialités similaires à celles de la Vénétie et du Tyrol du Sud. De la frontière et des montagnes, il se pose donc essentiellement pauvres car il part d’ingrédients simples et récupérés (herbes, farines, pommes de terre et pain rassis), mais en même temps il est riche car il est très calorique et substantiel, sensiblement adapté au climat hivernal même si – comme dans d’autres régions – le froid n’est plus ce qu’il était. Il existe deux excellences régionales. le pommes, utilisé pour de nombreux gâteaux secs, divers types de desserts et ingrédients pour des recettes même non sucrées. Ceux cultivés dans le Val di Sole et le Val di Non sont probablement les meilleurs d’Italie et sont également utilisés comme symbole de ce territoire. LES les fromages produites dans des fermes et des refuges de montagne, d’autre part, placent le Trentin au sommet de la production laitière italienne à partir de TrentinGrana. Mais aussi charcuterie ils ne sont pas mauvais : luganega, mortandela, speck…
Boulettes et strudels
Quels sont les plats incontournables ? Nous nous limitons à deux, pour vous laisser le goût de la surprise. Les boulettes, version dialectale du Trentin knodel, ou la manière d’Europe centrale de réutiliser le pain rassis en combinant speck, saucisse, légumes dans la pâte : à manger en bouillon ou avec du beurre fondu. Et l’omniprésent strudel qui est l’héritage culinaire le plus évident de la présence de l’Empire austro-hongrois jusqu’à il y a cent ans. Puis, en saison, les recettes à base de gibier (chevreuil surtout) et de poissons d’eau douce (grâce à la Garda, les rivières et les fermes) sont à déguster. la truite est parmi les meilleures d’Italie) tandis que l’orge (l’orzotto in primis, surprenant) est là toute l’année pour rappeler le concept de cuisine pauvre et montagnarde, puisqu’il remplaçait le riz lorsqu’il était la nourriture des riches. Et maintenant notre tournée.
Nerina – Roumain
Schiacciatina, tagliolini aux herbes aromatiques, joue de mazo braisée à Teroldego : quelques-uns des plats incontournables de l’auberge de la famille Di Nuzzo, originaire de Campanie, mais qui est produite dans la cuisine locale depuis 1969. Grand choix de fromages de montagne, excellents desserts.
Maso Santa Romina – Canal San Bovo
La cuisine met (enfin) sur la table les matières premières dans une grande partie de la ferme dont fait partie le restaurant. Les protagonistes de la carte sont les herbes de montagne, les poissons d’eau douce (prenez toujours le trio), le gibier de saison et les fromages, à commencer par la ricotta. Top boulettes.
Lusernarhof – Luserna
Un restaurant accueillant avec hébergement où les traditions cimbriennes (nous sommes au cœur de l’ancienne région) et du Trentin se rencontrent et trouvent une touche de modernité. D’où des préparations innovantes – comme la carbonara de montagne – qui sont complétées par des plats classiques comme l’ossobuco de chevreuil.
Taverne historique Morelli – Pergine Valsugana
Osteria historique, avec une attention considérable à tout ce qui est Trentin. Les charcuteries et les légumes sont faits maison, les fromages sont assaisonnés seuls. L’environnement est vintage authentique, très suggestif. Parmi les entrées, tout le monde aime les gnocchis de polenta au ragoût de gibier. Mais essayez aussi le Grostl…
Locanda delle Tre Keys – Isera
Une élégance chaleureuse et sobre à Vallagarina, pour une cuisine de haute qualité. Les plats sont ceux de la tradition, avec une touche d’originalité. Quelques exemples : triptyque de poissons de Garda Trentino et des montagnes, casonzei de seigle farci à la choucroute, pommes de terre et genièvre. Grande et intrigante cave.
Osteria Le Servite – Arco
Le résultat de la restauration d’une ancienne écurie, avec deux salles suggestives et une agréable terrasse. La proximité du lac de Garde est la principale source de la cuisine : sardines, corégones et brochets sont toujours au menu. Le front carnivore est également valable, avec des plats de bœuf au premier rang. Il se boit très bien, même au verre.
2 Cheminées – Baselga di Pinè
Style rétro, l’imposante cheminée, beaucoup de bois : mais la cuisine est tout sauf ancienne, avec la particularité de proposer quelques propositions franco-piémontaises aux côtés de plats traditionnels pour les origines du cuisinier. Il y a aussi un menu végétarien, mais des commandes de viande. Une touche de classe est la sélection des huiles.
Osteria de la Locanda Fiore – Comano Terme
C’est la chambre à l’intérieur de l’hôtel voisin. En 160 ans d’activité elle a créé un réseau de producteurs de la région pour s’approvisionner en matière première. Tout le meilleur de Bleggio se retrouve dans la cuisine pour un menu où charcuterie, fromages et légumes sont les protagonistes. Le tiramisu de pommes de terre est surprenant.
Boivin – Lévico
Les vins du Trentin, vous pouvez le comprendre à partir de l’enseigne, jouent un rôle fondamental dans cet espace, obtenu sans surprise dans les caves d’un hôtel. La cuisine est ancrée dans le territoire, mais ne dédaigne pas les incursions contemporaines. Obtenez des conseils du patron Riccardo car le menu change souvent.
Refuge Maranza – Trente
A environ 1000 mètres, sur la Marzola, le débarcadère gourmand de Paolo Betti bénéficie d’une grande terrasse panoramique. La proposition se concentre sur les classiques régionaux, préparés avec d’excellents produits. Carne salada, canederlotti, polenta et cunel (le lapin) ne déçoit jamais. Meilleurs fromages d’alpage.