A chaque équipe, sa mémoire gourmande
Bref, Cabrini donne et cherche satisfaction à table, même lorsqu’il était en force pour les équipes dans lesquelles il a joué, de Crémonele premier engagement, passant deAtalante au Juventusjusqu’à ce que le Bologne, où il a terminé sa carrière. C’est là qu’il apprit à apprécier la cuisine régionale, « celle de l’Emilie reste ma préférée, lasagna di testa ».
De bons souvenirs, pourtant l’un des plus forts est lié à la jeunesse. « La première émotion tangible liée au football, bien avant la Coupe du monde 1982, a été le but atteint avec l’équipe de jeunes de Crémone; Je débutais, mais le tournoi était important, il y avait les équipes les plus fortes d’Italie. Avons-nous fêté ? Non, rien, comme les vrais sportifs », s’amuse-t-il. En revanche, il a célébré le championnat du monde qu’il a remporté, mais seulement lorsqu’il est revenu d’Espagne à Rome dans l’avion présidentiel, « à ce moment-là, nous avons réalisé ce que nous avions fait », dit-il sans cacher son émotion.
Coupe du monde à table
Et c’est précisément cet événement, je Coupe du monde 1982, qu’Antonio Cabrini reviendra célébrer cette année, 40 ans après l’exploit, alors que la Coupe du monde de Doha approche à grands pas et que le grand absent sera l’équipe nationale italienne de football. «En décembre, avec Federica, l’épouse de Fulvio Collovati et Paolo Rossi, nous serons les hôtes du Consulat général d’Italie à New York». Tandis que ceux de Doha les regarderont à la télévision. « Je pense aux deux générations de gamins qui n’ont toujours pas pu voir l’Italie à la Coupe du monde… ». Quelle est la cause? Le discours serait trop long, mais Cabrini le sait dans sa tête : « Les problèmes du football italien au niveau du secteur des jeunes sont nombreux, l’élimination de la Coupe du monde n’est que la pointe de l’iceberg ». Alors que l’Italie gagne au moins à la table.