Après avoir obtenu l’accord des autorités locales, le reprise des exportations de jambons cuits italiens, mortadelle, et des saucisses au Japon est désormais en cours, marquant la fin d’une interruption de deux ans provoquée par le fléau de Peste porcine africaine (PPA).
Selon Francesco Pizzagalli, Président d’Assica (Association italienne des industries de la viande), cette décision cruciale est sur le point de servir de référence pour d’autres pays tiers qui ont imposé des restrictions à l’importation de produits porcins italiens depuis 2022. L’accent immédiat est mis sur élargir la liste des installations italiennes agréées pour l’exportation de produits cuits. Par la suite, des plans sont en cours pour rouvrir le marché des produits vieillisavec un accent particulier sur jambons secs âgés de plus de 400 jours.
Selon les données d’Assica, la fermeture du marché en 2021, qui a vu Le Japon, troisième destination des charcuteries italiennes en dehors de l’UE, a entraîné une pause avant laquelle environ 2 700 tonnes de charcuterie d’une valeur de plus de 31 millions d’euros étaient exportées chaque année.
PARMACOTTO ET LES EFFORTS JAPONAIS
Le feu vert pour exportations de viande de porc vers le Japon est accordé à deux établissements, soit ceux appartenant à Coati et Parmacotto entreprises de charcuterie. Exprimant son enthousiasme, Andrea Schivazappa, PDG de le groupe de Parmea fait remarquer : «C’est une immense fierté d’annoncer l’autorisation accordée à notre usine historique de San Vitale Baganza (Parme) d’exporter du jambon cuit au Japon. Cette étape importante s’inscrit parfaitement dans notre stratégie d’internationalisation, marquée par une solide croissance à deux chiffres sur les marchés européens et américains. En abordant le défi du Japon avec une motivation et une confiance inébranlables, nous reconnaissons la responsabilité substantielle de représenter notre nation sur un marché aussi exigeant..»
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