Les adresses à ne pas manquer dans la capitale ombrienne, avec quelques détours hors de la ville, pour mieux apprécier la cuisine ombrienne de viande et de poisson (du lac)
Le grand moment approche à grands pas. Après un an de silence à cause du Covid, Pérouse hâte de retrouver l’agréable résonnance du jazz dans toutes ses ruelles. Non sans limites, mais en tout cas il tient bon et, après un an de pause, leL’Ombrie Jazz à Pérouse recommence. Le festival de musique jazz le plus célèbre d’Italie, né en 1973, revient dans la capitale de l’Ombrie du 9 au 18 juillet, entre concerts, jam sessions et rencontres thématiques musicales. Cependant, il n’y aura pas de concerts gratuits sur la place, ceux dans la galerie et les Cliniques des musiciens de Berklee. Pour tout cela, remontez à 2022, en croisant les doigts, mais en attendant le panneau d’affichage est très respectable et certainement des milliers de fans reviendront dans la ville. Qui devra manger quelque chose, entre un concert et un autre … Pour eux, et pour tous ceux qui visitent Pérouse cet été et au-delà, voici une série de suggestions pour ne pas rester la bouche sèche et goûter les bonnes choses que cette terre généreuse a à offrir: de l’huile au vin, en passant par les légumineuses, la viande, la charcuterie et même le poisson (du lac).
Pause rapide
Si vous voulez passer une bonne pause rapide, c’est le bon endroit place Matteotti. Devant l’entrée monumentale du bureau de poste, il y a un kiosque qui distribue des sandwichs à la porchetta depuis des décennies. C’est leAncienne Porchetteria Granieri Amato, bouchers depuis quatre générations, qui à toute heure est un véritable must pour un sandwich ou une bière, profitant des marches confortables du poste précité pour s’asseoir.
De l’autre côté, cependant, il y a les tables plus confortables de Grosse tête, le format basé sur T.Orta au texte (il y a d’autres points dans la ville, mais plus dans la banlieue) qui a conquis le centre de Pérouse. Ici, vous faites la queue et commandez le gâteau, qui est une sorte de grand pain plat farci comme un sandwich, en attendant qu’il soit servi à table. L’herbe et la saucisse ombrienne classique, ou le jambon cru et le stracchino sont les meilleurs vendeurs.
Toujours à emporter et à emporter, la proposition du Four Santino (Ceccarani sur le panneau) va de la pâtisserie à la boulangerie. C’est l’endroit pour en acheter un super cheesecake (appelé aussi gâteau de Pâques), parfait aussi bien pour une collation rapide que pour l’emporter à la maison en souvenir (un conseil, n’hésitez pas, vous pouvez le congeler et le rafraîchir au bon moment). De même, Santino mérite également d’être mentionné pour la Torta al testo, à acheter en quartiers ou en entier et à rapporter à la maison comme butin de guerre.
Toujours sur la Piazza Matteotti, un glacier artisanal qui a également été apprécié par les guides du secteur a récemment ouvert son deuxième. Et le Glace Mastro Cianuri, qui depuis le siège historique de via D’Andreotto a réalisé son rêve d’arriver dans le centre historique. Voici les saveurs qui ont fait sa renommée, comme Gâteau Sacher et le Chocolat à l’orange, mais aussi des nouveautés telles queIngrifato, dédié aux supporters de football péruviens.
Grands classiques
Même dans les années où la restauration hôtelière était très peu considérée, Giò art et vins il s’est toujours distingué par sa solidité. Cuisine ombrienne classique, service soigné, nappes longues et immaculées. Giò est un endroit élégant, mais pas tranché, où vous pouvez même manger des plats extrêmement rustiques. Le Chocohotel appartient également à la même propriété et ce n’est pas un hasard si les sucreries sont délicieuses ici aussi. Ils ont également un caviste dans leur maison et cela signifie que les amateurs de vin trouveront des verres pour leurs palais.
Classique, même si un peu éloignée du centre, la proposition du Locanda Stella. Chiocciolato, est reconnu par Slow Food comme l’un de ces endroits où l’on peut trouver d’excellents produits, bien cuisinés et une atmosphère chaleureuse, ainsi qu’une vaste carte des vins, centrée avant tout sur le territoire.
Restaurants pop et modernes
L’écrivain les a vu naître, dans les ruelles grouillantes d’étudiants universitaires. Ils étaient très jeunes quand ils ont ouvert, presque tendres quand ils ont essayé d’être un restaurant bistrot dans une vieille ville presque immobile. Pourtant, dans les années (presque vingt) le Civique 25 est devenu une certitude et ces gars-là ont grandi dans tous les sens, à la fois en âge et en proposition, toujours centrés sur le territoire.
Dans le délicieux Borgo XX juin, quartier sur les pentes du centre historique, L’atelier Restaurant culturel c’est l’endroit que vous attendez à peine à Pérouse. Ici, depuis des années, nous osons prudemment des plats modernes, imaginatifs et toujours centrés. Les touches xénophiles polies ne manquent pas (le propriétaire est grec), il y a une grande attention pour les végétariens, ce qui est rare en Ombrie, et pour ceux qui ont moins de temps ou d’envie de dépenser, la possibilité d’une option encore plus pop dans le emporium adjacent, où les gens vont surtout pour l’apéritif.
De Osteria à Priori tout d’abord il faut dire qu’il bénéficie d’un emplacement magnifique, dans l’une des principales artères de la vieille ville, via dei Priori, et dans une salle pleine d’arches et de pierre qui est une immersion dans l’âme médiévale de la ville. La proposition reste plus ancrée dans la tradition des précédentes, avec les certitudes d’un restaurant ombrien comme le Strangozzi aux truffes.
Le plus récent de cette liste est L’Anchois, un lieu qui est allé courageusement se placer en dehors du centre touristique, dans la région de Settevalli. Un lieu aux lignes épurées et modernes, une cuisine gastronomique avec de larges digressions vers le poisson, comme on ne s’y attendrait pas dans cette banlieue industrielle de la ville ou à Pérouse en général. C’est le bon endroit pour ceux qui veulent sortir des schémas ombriens.
En dehors de la ville
Pour ceux qui souhaitent ajouter quelques détours gastronomiques à un tour de Pérouse, voici quelques adresses pas trop loin de la ville.
Commençons avec Pantagruel, solide restaurant duHôtel Posta dei Donini, une belle villa noble de banlieue qui vaut à elle seule la visite. Nous sommes dans celui de San Martino in Campo, un petit village à quelques kilomètres de Pérouse et très facile d’accès en voiture. Ici, la proposition est classique, avec un peu de créativité, mais toujours solide. De plus, le confinement a poussé l’accélérateur sur la création d’un menu « froid », c’est-à-dire le tartare de viande et de poisson, parfait pour voyager en livraison, mais aussi pour ouvrir dignement le repas.
Se diriger vers le Lac Trasimène, il existe de nombreuses adresses qui valent le déplacement. Il y a d’abord la Marie mythologique, c’est-à-dire Faliero, célèbre pour sa Torta al testo cuite au four à bois, à déguster dans une pinède toute fraîche. On ne s’attend pas à une adresse gourmande, mais à une véritable immersion dans l’Ombrie la plus authentique et une ambiance presque fête de village.
En allant dans la section des tavernes plus ou moins modernes, où l’on peut aussi manger du poisson du lac, on retrouve deux adresses historiques et une plus récente. Les deux premiers sont Rosso di Sera, à San Feliciano, et L’Orologio, à Castiglion del Lago, le plus récent est Centumbrie, près de Magione, où dans une zone mi-agricole mi-industrielle se trouve un restaurant très moderne, avec un bistrot coincé entre le moulin à huile et le moulin de cette ferme. Ouvert il y a quelques mois, c’est l’adresse la plus moderne, même dans la proposition, dans laquelle nous travaillons à l’exaltation des produits de l’entreprise, à commencer par l’huile.
Plus centré sur la cuisine du lac, il est Rouge du soir à bord du Trasimène, un San Feliciano. Ici, le must est l’exaltation des poissons de lac, un produit souvent malmené, mais à fort potentiel. Même soin aussi pouraquarium, dans le charmant centre historique de Castiglione del Lago, l’un des plus beaux villages d’Italie. Adresse plus que sûre, voire de celles qui valent le détour, elle oscille allègrement de la cuisine lacustre à la cuisine de terre, avec une main sûre et sans chichi.