Montebianco et castagnaccio, desserts emblématiques de l’automne

La Cucina Italiana

Montebianco et Castagnaccio, deux desserts aux personnalités différentes mais similaires. L’un a des origines nobles et se limite à un territoire précis, l’autre s’étend sur toute la crête des Apennins et est fièrement populaire. Montebianco et castagnaccio, cependant, ont un ingrédient en commun qui est le protagoniste absolu sur la scène du goût : le châtaignes.

Montebianco ou Castagnaccio ?

Il s’agit de deux spécialités très appréciées en cette période : le montebianco et le castagnaccio, deux douceurs qui, en ces semaines de fin d’automne, renouvellent leur présence sur les tables italiennes avec une grande charge de goût. Voyons quelles sont les similitudes et les différences entre le montebianco et le castagnaccio, deux excellentes propositions de dessert.

La Montagne Blanche

Aussi connu sous le nom de « montblanc », c’est un dessert à la cuillère typique de la tradition piémontaise qui se déguste avec une grande satisfaction même au-delà des Alpes, dans France. L’hypothèse la plus accréditée, en effet, est que cette spécialité a été créée sous la domination savoyarde. Par rapport aux châtaignes, les châtaignes sont à privilégier pour la préparation de ce plat en raison de leur grosseur et de leur sucrosité marquée. Pour rendre cette proposition encore plus délicieuse, il y a aussi le crème fouettée, mais pour contrebalancer le goût, le cacao et le rhum ne manquent pas leur apport.

Montebianco et Castagnaccio

Mont blanc

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Le Castagnaccio

La farine de châtaigne en est la base doux « pauvre » (mais riche en calories) très répandu dans les montagnes du Piémont, de la Ligurie, de l’Émilie, de la Romagne, de la Toscane et du Latium. En plus de cet ingrédient, de l’eau, de l’huile d’olive extra vierge, des raisins secs et des pignons de pin sont également utilisés dans le castagnaccio pour donner un coup de fouet à la saveur. Chaque territoire, en plus de donner au produit un nom qui est une expression du dialecte local (castignà en Massa Carrara, neccio en Lucca, migliaccio en Florence) a sa propre variante dans la recette avec l’ajout d’herbes aromatiques ou, éventuellement, d’écorces d’agrumes et de fruits secs. Il se consomme aussi en fin de repas souvent associé à de la ricotta, des vins liquoreux ou, avec un autre produit typique de l’époque qui fait son entrée à table après la fête de la Toussaint, le nouveau vin.

Ronan Il Quadrifoglio
Ronan Il Quadrifoglio

Ronan, rédacteur pour Il Quadrifoglio, marie sa passion pour la cuisine italienne à un style rédactionnel riche et captivant. Expert en tendances culinaires, ses articles offrent une immersion gustative unique, faisant de chaque plat une histoire à découvrir.