Quelle crème visage ? Lequel pour le corps ? Quel genre de vêtements porter ? Mais aussi – et surtout – que manger après 40 ans ? Les « anta » sont un tournant entre la jeunesse et l’âge adulte, ce beau moment de la vie où l’on commence à saisir le sens et l’importance du mot « conscience », mais ils sont aussi l’âge où le corps commence à changer d’apparence, de forme, dans la façon dont il réagit aux stimuli et à la nourriture. Par exemple, vous prenez du poids plus facilement, vous arrondissez notamment votre tour de taille et, il n’est pas rare, il se digère plus difficilement. C’est du moins ce qui se produit généralement, sauf exceptions, rares et heureuses. Pouquoi?
«L’organisme évolue avec le temps. Au fil des années, les cellules et les tissus deviennent moins efficaces dans leurs fonctions. De plus, vers quarante ans, nous, les femmes, commençons à souffrir de changements hormonaux. qui affectent le fonctionnement de notre organisme et nous rendent encore plus sensibles aux effets négatifs d’un mode de vie malsain ou non exemplaire », dit-il Elena Dogliotti, biologiste spécialiste des sciences alimentaires, responsable scientifique de la Fondation Veronesi. «En particulier, vers l’âge de quarante ans diminution des œstrogènes ce qui entraîne une diminution drastique de la ménopause, et de la testostérone, également présente chez la femme, et qui joue par exemple un rôle dans la préservation de la masse musculaire et de la santé osseuse » poursuit l’expert.
Que manger après 40 ans
Donc, d’un côté, le vieillissement cellulaire, de l’autre, les hormones : c’est pour cela que les choses changent après 40 ans. Ou mieux, vous devenez plus vulnérable. C’est précisément pour cette raison qu’il est encore plus important de faire attention à ce que l’on mange : évidemment, pas seulement pour une simple question d’apparence physique, mais pour notre santé. «Les recommandations sur une alimentation saine et l’activité physique deviennent de plus en plus importantes à mesure que nous vieillissons à des fins de prévention» rappelle le Dr Dogliotti. Au fond, peu de changements : quel que soit l’âge, il faut suivre le modèle du régime méditerranéen ou, pour simplifier, del Plat sain de Harvard c’est-à-dire majoritairement végétal et avec une attention particulière à la variété, aux modes de cuisson et aux portions. « Les lignes directrices restent toujours les mêmes : privilégier quotidiennement les légumes, les fruits, les céréales complètes, choisir les légumineuses et le poisson comme principale source de protéines, préférer le lait et le yaourt aux fromages, plus riches en matières grasses, introduisez également de bonnes graisses provenant de l’huile d’olive extra vierge, des noix et des graines. Au même moment éviter les viandes en conserve, trop de sucres et de graisses saturées et limiter autant que possible l’alcool », explique le Dr Dogliotti. Mais ensuite il continue : « Si vous avez tendance à accumuler de la graisse – en raison de connaissances ou d’expériences personnelles – vous devez le faire. faites plus attention à votre apport calorique général, c’est-à-dire mangez plus modérément». Dans ce cas également Les tailles et les idéaux de silhouette n’y sont pour rien : la graisse, notamment la graisse viscérale qui s’accumule autour de la taille, fait partie des principaux facteurs de risque de développement de maladies chroniques.
Pourquoi il est plus difficile de perdre du poids après 40 ans
S’il est important de manger plus modérément c’est aussi parce qu’il est plus difficile de perdre du poids : parfois ouil’équilibre hormonal conduit à avoir plus faim et le métabolisme peut également ralentir après 40 ans. «La raison n’est pas liée au vieillissement, comme l’ont montré des études récentes. Lorsque cela se produit, les causes peuvent être multiples, notamment une augmentation du stress, des nuits de sommeil inefficaces ou une perte de masse musculaire, entraînant une baisse des besoins énergétiques. La seule façon de contrecarrer cette tendance est de garder vos muscles actifs et de bien manger.» dit le Dr Dogliotti, rappelant que (même pas) dans ce cas, il est utile de recourir à des suppléments non recommandés par le médecin ou à des remèdes maison. «Beaucoup de femmes», dit l’expert, «doivent l’erreur de manger moins, d’imposer des régimes restrictifs et déséquilibrés ou des jeûnes inconsidérés qui peuvent s’avérer contre-productifs. Le conseil, s’il y a un réel besoin de perdre du poids, c’est de s’appuyer sur un professionnel qui pourra donner des conseils personnalisés ou suivre des régimes comme le jeûne intermittent qui, s’ils sont bien planifiés, peuvent être très efficaces et bien tolérés pour certains.
Comment réactiver son métabolisme après 40 ans ?
Cependant, l’alimentation seule ne suffit pas, surtout après quarante ans. « C’est fIl est essentiel de faire une activité physique: cela doit être considéré comme une prescription médicale, devenir un geste de routine quotidienne », rappelle le Dr Dogliotti. Alors, bref, passons : « Ils suffiront peut-être activités aérobiques simples comme la marche rapide ou le vélo, combinés à des pratiques comme le yoga ou le pilates qui stimulent la force musculaire, la souplesse et l’équilibre. »
Les effets positifs d’un mode de vie sain
Il n’est jamais trop tard pour commencer. «Il est toujours temps d’adopter un mode de vie sain, qui reste le premier outil de prévention». Et donc, au fil du temps, aussi de gagner quelques années de vie supplémentaires. Une étude publiée dans Nature a fait le calcul : elle dit qu’en commençant à mener une vie saine à 40 ans, on peut gagner jusqu’à 10 ans. N’est-ce pas une autre excellente incitation au changement ?
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