La orecchiette aux fanes de navet ils sont inévitables dans un menu typique des Pouilles et c’est une recette qui pour Al Bano Carrissi rentrer tout de suite à la maison. Un bref échange de messages et le chanteur de Cellino San Marco est immédiatement disponible pour un appel téléphonique.
Quand on l’entend, il est en tournée en Bulgarie : en revanche, la luette des Pouilles est probablement la chanteuse italienne la plus connue au monde. Dès qu’on lui parle d’orecchiette aux fanes de navet (« lerichetell’ c’ le cime d’rep », dit-il en argot), il repart avec des souvenirs. «C’est le plat maison, la recette que ma mère Jolanda et les tantes cuisinaient quand la famille se réunissait». C’est d’eux qu’Al Bano a appris à cuisiner et a hérité la passion de la bonne cuisine et des produits authentiques. Avec sa mère Jolanda en 2014, il avait également publié le livre de cuisine La cuisine du soleilpublié par Mondadori.
Orecchiette : un incontournable de la maison Carrisi
Quelques autres échanges suffisent pour comprendre à quel point les racines sont importantes pour le chanteur des Pouilles : « Tu m’as fait rêver », dit-il, « mais je serai encore dix jours à l’étranger, il faudra attendre ».
Mais comment les orecchiettes étaient-elles fabriquées, d’ailleurs comment sont-elles encore fabriquées, chez les Carrisi ? Tout d’abord, la maîtrise de la fabrication d’orecchiette est essentielle. « Heureusement, il y a encore ceux qui savent les faire », dit Al Bano avec nostalgie, en repensant certainement à sa mère Jolanda, décédée en 2019.
Farine de semoule de blé dur, eau et une pincée de sel : la recette est simple, mais le mouvement est une sagesse ancestrale transmise dans les familles des Pouilles. S’il ne s’agit pas d’orecchiette, il peut aussi s’agir de cicatelli, cavatelli, etc. : la forme change, mais la pâte reste la même.