En vous promenant sur les places, les quartiers, les boulangeries et les bars, vous trouverez au moins cinq façons différentes de savourer un bon petit-déjeuner, du sucré au salé
Se réveiller à Rome ça veut dire deux choses : prendre le petit déjeuner et rendre hommage aux glucides. Si ces dernières années le mot « Maritozzo » a souvent résonné en dehors de la ville, mettant en avant une petite perle gastronomique que les Romains eux-mêmes avaient oubliée, il convient de dire que le petit-déjeuner à Rome est bien plus. Entre bombes farcies, pizza, croissants et mortadelle, c’est ainsi que la journée commence dans la capitale. Et si vous ne pouvez pas choisir ? Il y a un petit-déjeuner différent pour chaque jour de la semaine. Et le week-end, vous décidez lequel vous préférez !
Pizza blanche et rouge
Le petit-déjeuner salé à Rome a toujours existé, même si personne n’y prête jamais attention. Le nombre de fours nécessaires tôt le matin pizza blanche et rouge alla pala ou dans une casserole est infini. Peut-être à déguster avec un expresso ou un cappuccino. L’important est que la pizza soit croustillante, fine (surtout la rouge) mais pas trop, à manger encore tiède et bien huilée. De Boulangerie Marè à Prati il y a à la fois les blancs et les rouges à compléter, si désiré, avec un filet d’huile EVO directement sur le comptoir.
Bombe
C’est la solution idéale pour ceux qui ont une longue journée devant eux : la bombe, comme son nom l’indique, est un dessert explosif à la fois pour la friture et pour le remplissage. La bombe romaine est servie fraîchement frit, recouvert de sucre et très généreusement fourré de crème, de chocolat et, plus rarement, de confitures. Il se déguste au Pâtisserie Walter Musco (anciennement Bompiani), avec une crème astucieusement parfumée, mais aussi de Espace Rome, où le chef Niko Romito a apporté ses bombes également en version salée.
Pizza et mortadelle
Connu sur le territoire romain sous le nom de « pizza et mortazza », c’est également une option valable pour le petit-déjeuner, en particulier pour les plus audacieux. Ce n’est rien de plus qu’une bande de pizza blanche à la pelle coupée et farcie de tranches de mortadelle de votre choix. Vous en avez besoin l’Antico Forno Roscioli avec ses délices historiques, et le Four Campo de ‘Fiori déjà tôt le matin.
Un croissant
Malheur à l’appeler brioche ! A Rome il n’y a que le croissant, qu’il soit français ou italien, farci avec crèmes, confitures et chocolat. Pour un croissant sans vergogne classique, vous pouvez choisir le Pâtisserie Linari di Testaccio : vous les trouverez sur le comptoir servis dans la même poêle dans laquelle ils sont cuits. Hors des sentiers battus, dans le quartier Tuscolano près de l’entrée du Parco degli Acquedotti, le sœurs Giordano tous les matins ils cuisent autant qu’ils peuvent : les croissants sont gros, moelleux et bien fourrés mais ils se vendent comme des petits pains en peu de temps.
Maritozzo
L’histoire de la Rome gastronomique des cinq dernières années est marquée par la Renaissance des Maritozzo. C’est précisément en vertu de ce succès qu’il existe de nombreux bars, fours et les pâtisseries où vous pouvez les trouver. Par exemple de Four Monteforte, au centre de Rome, dans la version simple, avec des fruits ou du chocolat. Mais aussi de Phare sur la Piazza Fiume, où l’on déguste les Maritozzi avec un café spécialité de grande qualité, en choisissant entre la version classique et la Maricordo inspiré du gâteau de grand-mère, avec crème au citron et pignons de pin grillés. Ou sur l’Aventin depuis Maison Manfredi et au centre de Roscioli Café pour une version à la crème très fraîche.